Bibliographie journée annuelle 2019

Allouch Eliane . 2017. Psychoses infantiles et autismes. Vers une poétique du corps. Campagne première

A partir des récits de la prise en charge psychanalytique de cinq adolescents, l’auteur nous fait entrer dans le vif des états de psychose infantile et d’autisme.
Là où, en deçà de corps figés, distordus, informes et souvent sans voix, des êtres cherchent à s’incarner.
Grâce au transfert, ces adolescents rétablissent le contact par leur corps.
Les effets de rencontre et d’identification qui en résultent leur permettent une ouverture aux autres et à eux-mêmes.
Ce traitement requiert du praticien une capacité poétique au plus près des contes et des mythologies.
Il répond ainsi à l’esthétique d’orientation économique mise en évidence par Freud, ce qu’Eliane Allouch, dans cet ouvrage riche de clinique et de théorie, illustre avec tact.


Alvarez A. Une présence bien vivante. Ed du Hublot

Au coeur du livre d’ Anne Alvarez se situe le récit émouvant de la longue lutte d’un enfant autiste, Robbie , oscillant entre santé mentale et folie. Avec un talent naturel pour raconter une histoire dans laquelle le lecteur se sent profondément engagé, l’auteur décrit le voyage entrepris en compagnie de son jeune patient et leur rude parcours vers la guérison.

Cet ouvrage de référence de la Tavistock Clinic s’adresse à tous les professionnels de la santé. Il intéressera également toute personne soucieuse de mieux comprendre comment de jeunes patients peuvent être aidés en entreprenant un tel travail.


Amy D. Autisme et psychanalyse. Eres

Dans le contexte politique actuel, qui dénie au psychisme toute participation aux difficultés autistiques, les auteurs réunis par la CIPPA rendent compte de leur pratique clinique, institutionnelle et de leurs recherches auprès d’enfants autistes et de leur famille.

Cet ouvrage ne cherche pas pour autant à être exclusivement une « défense et illustration de la psychanalyse ». Au contraire, il se situe constamment dans une perspective d’ouverture et de jonction avec les disciplines cognitives et les recherches scientifiques qui sont à y associer. À l’orée des restrictions théorico-cliniques mises en perspective par le 3e plan autisme (2013/2017), il défend la richesse des complémentarités et des atouts que proposent, dans le respect d’un cadre consensuel, l’imagination, la créativité, le plaisir partagé et les vertus essentielles d’une observation fine et continue. S’inscrivant dans un partenariat constant avec les parents, il se désolidarise complètement d’une psychanalyse qui accuse ou met à distance toute articulation avec le milieu familial.

Cet ouvrage est issu du Congrès CIPPA, intitulé "Autismes et psychanalyses. Évolution des pratiques, recherches et articulations" qui s’est tenu les 8 et 9 février 2013 à Paris.


Recommandations pour la pratique clinique du dépistage et du diagnostic de l’autisme et des troubles envahissants du développement

Baghdadli A., Beuzon S., Bursztejn C., Constant J., Desguerre I., Rogé B., Squillante M., Voisin J., Aussilloux C. (2006) Recommandations pour la pratique clinique du dépistage et du diagnostic de l’autisme et des troubles envahissants du développement, Archives de pédiatrie, 13, 4, 373-378


Le diagnostic précoce de l’autisme en France

Baghdadli A., Beuzon S., Bursztejn C., Constant J., Desguerre I., Rogé B., Squillante M., Voisin J., Aussilloux C. (2008) Le diagnostic précoce de l’autisme en France


Bettelheim, B. 1967. La forteresse vide, Paris, Gallimard, coll. « Connaissance de l’Inconscient », 1969.


Borelle Céline. 2017. Diagnostiquer l’autisme, une approche sociologique. Presses des mine

Dans quels contextes s’exerce « l’activité diagnostique » ? Quels sont les acteurs impliqués et quels supports pratiques mobilisent-ils lors de l’évaluation ? À partir de l’étude ethnographique d’un centre de diagnostic spécialisé sur l’autisme, Céline Borelle réalise la monographie d’une pratique, le diagnostic, dans un contexte marqué par de nombreux conflits tant dans le monde scientifique que dans le monde politique. À travers cette étude, on découvre comment le monopole d’une qualification se construit et n’est jamais acquis. Derrière l’évaluation se pose en outre la question cruciale de la prise en charge des enfants et, par là, celle de la transformation de la place des parents.


Dannon Boileau L. L’enfant qui ne disait rien. Odile Jacob

À 2 ans, d’ordinaire, un enfant assemble deux mots. À 4 ans, il sait parler.

Certains, pourtant, restent silencieux. Et lorsqu’ils s’aventurent à parler, leur usage de la langue est un peu étrange.

C’est ainsi que Rachid n’ouvre la bouche que pour dicter des noms d’objets, mais ne peut exprimer ce qu’il veut. Kim, elle, nomme ce qu’on lui montre, mais communique surtout par gestes. Ni l’un ni l’autre ne sont autistes ou aphasiques. Reste qu’ils n’ont pas trouvé comment accéder au langage.

C’est ce chemin que Laurent Danon-Boileau s’efforce de découvrir avec eux au cours de rencontres hebdomadaires, grâce à sa pratique de psychanalyste d’enfants et à ses connaissances de linguiste. Et c’est ce travail, patient et ténu, qu’il raconte ici.


Delion P. L’enfant autiste , le bébé et la sémiologie, PUF

Les enfants autistes présentent comme symptôme prévalent un trouble de la communication. En cela, les parents sont confrontés à un problème majeur dans l’abord de leur enfant, dans la mesure où, chez l’humain, la qualité des échanges précoces intervient pour une grande part dans les capacités de l’enfant à communiquer avec autrui. Une spirale inter-relationnelle anxiogène se met donc en place très rapidement dans la famille de l’enfant autiste qui aboutit à la rencontre avec l’équipe de pédopsychiatrie.
Là, les soignants sont confrontés au même problème avec l’enfant : dialoguer avec un sujet qui n’utilise pas les voies habituelles du langage.
En reprenant l’étude des interactions précoces chez le bébé, l’auteur propose un parallélisme entre la situation du bébé in-fans et celle de l’enfant autiste.
Les résultats obtenus permettent d’en clarifier les abords possibles, en apportant sur les spécificités communicatives de l’un comme de l’autre des éléments non repérés jusqu’alors.


Delion P. Le bébé à risque autistique, Eres

L’autisme est devenu un problème central dans la pathologie des enfants ; non pas tant en raison du nombre des enfants qui en souffrent que du fait de la particularité de leur fonctionnement psychique. En remontant aux sources des histoires d’enfants autistes, des praticiens-chercheurs et des parents ont découvert que certains d’entre eux pouvaient, bébés, adresser des signes spécifiques de leur souffrance singulière. Cet ouvrage pluriel envisage ces signes précoces des bébés à risque autistique. En effet, apprendre à écouter ces messages sans paroles peut aider les bébés et leur famille à rencontrer les personnes compétentes qui pourront les accompagner efficacement. Quel peut être le vécu des bébés à risque autistique ? Quels sont les dispositifs de soin auxquels les parents pourront avoir recours ? Les problèmes éthiques ne sont pas les plus simples et trouveront dans ce questionnement une place de choix.


Fombonne, E., & De Giacomo, A. (2000). La reconnaissance des signes d’autisme par les parents. Devenir,12 (3), 49-64.


Fombonne, E. (1995). Troubles sévères du développement : le bilan à l’adolescence. Paris : Éditions du CTNERHI.


Frith, U. 1992. L’énigme de l’autisme, Paris, Odile Jacob, coll. « Sciences humaines

Cet ouvrage, qui élucide ce qui se passe vraiment dans l’esprit d’une personne autiste, a marqué les esprits en proposant une théorie radicalement nouvelle, dont la pertinence n’a fait que se renforcer au fil du temps. Pour Uta Frith, en effet, le problème clé à l’origine de l’autisme tient à l’incapacité à reconnaître des pensées et à en attribuer à autrui, ainsi qu’à l’inaptitude à relier des informations sous forme d’ensembles cohérents. D’où les problèmes de communication, de relations sociales, de flexibilité qu’engendre ce déficit cognitif.

Cette nouvelle édition, entièrement révisée et enrichie, fait le point des recherches neuropsychologiques les plus récentes et des dernières avancées thérapeutiques.

« Une référence indispensable ; d’emblée un classique. » Oliver Sacks.

Uta Frith est professeur à l’Institut de neuro-science cognitive de l’University College, à Londres.


Gibello, B. 1984. L’enfant à l’intelligence troublée, Paris, Païdos, coll. « Le Centurion ».

L’originalité de la démarche de Bernard Gibello réside en ceci qu’il considère les troubles de l’intelligence comme des symptôme ayant un sens dans l’économie du sujet : le sens de ces symptômes apparaît à travers l’interprétation psychanalytique qui permet dans trouver la source. Il distingue dans la clinique des troubles intellectuels trois aspects : les inhibitions, les anomalies de la capacité, les troubles de la structuration des contenants de pensée. Cette nouveauté chez Dunod est la nouvelle édition entièrement revue...


Girard-Fresard J, Palacio-Espasa F, Spillmann A. 2017. Précis de psychothérapie psychanalytique de l’enfant autiste, psychotique et borderline. Eres.

Précis qui élabore une théorie des différentes approches techniques de la psychothérapie et de la psychanalyse des enfants autistes, psychotiques et borderline. De nombreuses vignettes cliniques viennent illustrer la théorie.

Les auteurs s’attachent à définir plus précisément les différents fonctionnements de l’autisme, de la psychose symbiotique, de la psychose désorganisée, de la psychose déficitaire et des enfants borderline au fonctionnement désorganisé paranoïde ou de type dépression anaclitique. Les nombreuses années d’expérience clinique avec ces enfants leur ont donné envie de mettre en lumière la spécificité de chaque fonctionnement psychopathologique et leur évolution dans le cadre d’une prise en charge psychanalytique ou psychothérapeutique.


Golse B. Le bébé et ses possibles, Eres

Le bébé est un monde en soi, un monde de possibles, de virtualités, d’ouvertures, qui nous émerveille et nous surprend. Son étude a mobilisé Bernard Golse tout au long de sa trajectoire professionnelle. Il nous montre qu’elle nous offre désormais de nouvelles pistes de réflexion pour comprendre comment nous devenons des sujets et comment le bébé que nous avons été demeure inscrit au plus profond de chacun d’entre nous.

À partir des conditions initiales de sa conception et de sa naissance, le bébé éprouve le monde qui l’entoure, il perçoit, il ressent, il doit se situer par rapport aux autres et faire face, parfois, à des traumatismes très précoces. Nous savons aujourd’hui que la question de son devenir dépend fondamentalement de la manière dont nous prenons soin de lui. Tout ceci nous oblige, à la lumière de différentes approches théoriques, à repenser la question du lien et de la causalité dans le champ psychique.


Golse B. Le bébé, la sensorialité et la créativité, PUF

Étudier la créativité du bébé constitue pour le psychanalyste l’occasion d’aborder des problématiques ontologiques essentielles. Comment apparaît-elle ? Quels sont les liens qui unissent son développement à celui de la polysensorialité ? De la rencontre des regards aux jeux de cache-cache, quelle est la relation de co-création qui se met en place avec le bébé et quels sont les multiples indicateurs de l’intersubjectivité ? Comment la symbolisation intervient-elle dans la structuration subjective ?

Cet ouvrage aborde également les conséquences des troubles sensoriels et des entraves à la polysensorialité, en particulier leur rôle dans l’apparition de troubles de type autistique.

Au cœur de cette étude, construite sous la forme d’un dialogue vivant entre deux psychanalystes de l’enfant, la question de la créativité permet l’analyse féconde de l’incidence de la sensorialité et des premières interactions sur le développement précoce de l’enfant.


Golse, B. ; Desjardins, V. 2004. « Du corps, des formes, des mouvements et du rythme comme précurseurs de l’émergence de l’intersubjectivité et de la parole chez le bébé »

Une réflexion sur les débuts du langage verbal

 Journal de la psychanalyse de l’enfant, 35 (« Langages »), p. 171-191.


Pour une approche intégrative de l’autisme (le lobe temporal supérieur entre neurosciences et psychanalyse)

Le lobe temporal supérieur se trouve aujourd’hui au cœur des réflexions en matière d’autisme infantile, trouble psychopathologique qui représente la forme majeure d’échec de l’accès à l’intersubjectivité (d’où l’impossibilité d’intégrer le fait que l’autre existe en tant qu’autre). Ce processus d’accès à l’intersubjectivité semble impliquer fortement le lobe temporal supérieur, du fait des différentes fonctions qui s’y trouvent localisées : reconnaissance des visages, reconnaissance de la voix humaine, analyse des mouvements d’autrui et surtout articulation des différents flux sensoriels émanant de l’objet et permettant que celuici puisse être ressenti comme extérieur à soi-même. Au moment où l’approche psychanalytique des troubles autistiques et les données cognitives récentes se rejoignent pour faire de l’intersubjectivité le fruit du « mantèlement » ou de la comodalisation des flux sensoriels en provenance des objets, des études récentes en neuroimagerie cérébrale révèlent des anomalies anatomiques et fonctionnelles du lobe temporal supérieur chez les enfants autistes. Un dialogue est donc désormais possible entre ces différentes disciplines, laissant espérer une approche intégrative de l’autisme infantile dans laquelle le lobe temporal supérieur pourrait occuper une place centrale, non pas forcément comme lieu d’une hypothétique cause primaire de l’autisme, mais plutôt comme maillon intermédiaire et comme reflet du fonctionnement autistique lui-même. * Pédopsychiatrie, Hôpital Necker-Enfants Malades, Inserm U669, UMR-S0669 — Paris ** Pédopsychiatrie, Consultation autisme, Hôpital Necker-Enfants Malades — Paris Tirés à part : Professeur Bernard Golse, même adresse Article reçu le 2 mars 2008, accepté le 2 février 2009

Golse, B. ; Robel, L. 2009. « Pour une approche intégrative de l’autisme (le lobe temporal supérieur entre neurosciences et psychanalyse) », Communication à l’Académie nationale de médecine, Paris, séance du 10 février 2009.


Grandin T. Ma vie d’autiste. Paris : Odile Jacob, 1994, (200 pages).

Traduit de l’américain par Virginie Schaeffer. Diagnostiquée autiste dès l’âge de six mois, Temple Grandin s’est jouée du verdict des experts et a entrepris, des années plus tard, des études supérieures et mené à bien une carrière internationale comme conceptrice d’équipements agro-alimentaires. Si les mots de Temple Grandin nous touchent, c’est parce qu’ils nous montrent l’autisme de l’intérieur, dans ses manifestations les plus intimes ; si son témoignage nous étonne, c’est parce qu’il proclame que cet autre monde mental n’est pas si éloigné du nôtre.


Haag G. Le Moi corporel, Autisme et Développement, PUF

Cet ouvrage s’intéresse particulièrement aux premières étapes de la constitution du moi corporel et aux avatars de celle-ci, notamment chez beaucoup de jeunes autistes et enfants déficitaires. Le corps et l’espace se construisent dans ce premier moi, comme en témoigne la gestualité du bébé. L’auteur a détaillé, chez les enfants autistes, certaines graves difficultés à construire ces étapes essentielles pour se sentir exister. Elle montre que, derrière un retrait de la communication pour eux trop émouvante, ce sont des guetteurs qui attendent que l’on donne des signes de compréhension profonde de leur péril existentiel du corps et de l’espace (la chute, le trou noir). Chez les autistes, les difficultés de cette régulation sont importantes et entravent le développement habituel. Les psychanalystes essaient, avec les parents et tous les professionnels, de comprendre mieux les particularités du monde des autistes et de trouver les meilleurs outils prenant en compte toutes nos connaissances actuelles pour les aider à se développer et communiquer avec notre monde.


Haag, G. 1985. « La mère et le bébé dans les deux moitiés du corps », Neuropsychiatrie de l’enfance et de l’adolescence, 33, 2-3, p. 107-114.


Hochmann, J. 1990. « L’autisme infantile : déficit ou défense ? », dans P.-J. Parquet,


Houzel, D. 1987. « Le concept d’enveloppe psychique », dans D. Anzieu et coll., Les enveloppes psychiques, Paris, Dunod, coll. « Inconscient et culture », p. 23-54.

Dans le prolongement de ses recherches sur le Moi-Peau, D. Anzieu a élaboré le concept d’enveloppes psychiques, qui intègre et complète des apports psychanalytiques antérieurs.
Le présent ouvrage jalonne les développements de ce concept. D. Houzel en retrace l’origine chez Freud et en précise les fonctions et variétés. D. Anzieu propose de réunir les représentations de configurations spatiales sous le terme de « signifiants formels » dont les altérations caractérisent les états-limites et dont la structure est différente de celle du fantasme. A. Missenard étudie le rêve comme enveloppe permettant l’échange entre le Moi et l’autre, voire les autres (la famille, le groupe). M. Enriquez examine les failles de l’enveloppe de mémoire et ses modifications pendant la cure analytique. La contribution d’É. Lecourt porte sur l’enveloppe sonore. A. Anzieu dégage les particularités paradoxales de l’enveloppe hystérique. J. Guillaumin procède à une description originale des enveloppes du psychanalyste. T. Nathan rapporte quelques rêves de Moi-Peau faits par des analysants. J. Doron enfin s’intéresse à l’enveloppe psychique du créateur. Une importante introduction rédigée par J. Doron replace cet ouvrage, devenu classique, dans l’histoire des idées en psychoclinique et en psychanalyse.


Lelord, G. ; Sauvage, D. (sous la direction de). 1990. L’autisme de l’enfant, Paris, Masson, coll. « Médecine et psychothérapie ».


Meltzer, D. 1980. Explorations dans le monde de l’autisme, Paris, Payot

« Timmy est comme un papillon qui trouve parfois une flamme près de laquelle voleter, et s’y blesse ; John est un enfant triste et abandonné, caché dans l’armure d’un tyran, cognant pour faire son chemin ; Barry est un monstre d’égocentrisme qui a trouvé les moyens de pénétrer et d’occuper son objet, mais celui-ci continue de tomber en morceaux ; Piffie est le magicien, elfe savant qui explore et contrôle l’univers, dont la main de fer est maintenant dans un gant de velours.
Pris séparément, ils sont très différents. Mais pris ensemble, ils sont un seul enfant à des étapes différentes de la guérison à partir d’un état d’absence de vie mentale dans lequel ils s’enfuirent lors de leur prime enfance, pour épargner leurs objets et éviter la douleur de voir les dégâts qu’ils ne pouvaient pas réparer et que, de plus, ils pensaient avoir causés. » - Donald Meltzer


Misès, R. 1999. Les pathologies limites de l’enfance, Paris, puf, coll. « Le fil rouge ».

Roger Misès
Collection : Fil rouge (le)
Discipline : Psychologie et Psychanalyse
Catégorie : Livre
Date de parution : 01/07/1999


Mottron, L. 2004. L’autisme, une autre intelligence, Bruxelles, Éditions Mardaga, coll. « Pratiques psychologiques ».

Ce livre présente l’essentiel de ce que les chercheurs, les professionnels et les parents doivent connaître sur les personnes porteuses d’un trouble envahissant du développement sans déficience intellectuelle : l’autisme « de haut niveau » et le syndrome d’Asperger. De manière accessible et technique à la fois, les aspects diagnostiques positifs et différentiels et le support qu’on peut apporter à ces personnes y sont exposés de façon approfondie. L’originalité de ce livre tient à son objet, une population presque encore inconnue en France, et à sa méthode, associant la psychologie expérimentale à l’expertise clinique.


Nadel J. Imiter pour grandir. Développement du bébé et de l’enfant avec autisme, Dunod

Pourquoi les bébés imitent-ils dès leur naissance ? Cela a-t-il un sens ? Pourquoi les enfants imitent-ils ce qu’ils voient faire ? Est-ce qu’ils s’abêtissent ? Faut-il les laisser faire ? Les enfants avec autisme peuvent-ils imiter ? Cela les aide-t-il ? Comment le cerveau traite-t-il l’imitation ?
L’imitation ne tient pas la place majeure qu’elle mérite pour la connaissance de l’enfant et de son développement, et pour l’éducation et les thérapies de l’enfant avec autisme. Et pourtant l’imitation apprend à faire, et plus même, elle apprend à être. C’est tout le propos de cet ouvrage.

• Ce qu’imiter veut dire.
• Imiter pour apprendre et pour communiquer.
• Ce que l’imitation peut faire pour le bébé et l’enfant avec autisme.
• La boîte à outils de l’imitation : le cerveau et ses connexions.
• Exercer l’imitation à la carte dans le cas d’autisme.

Cette nouvelle édition a été entièrement revue et mise à jour. Elle comporte
en outre un nouveau chapitre consacré à l’analyse de l’apport réciproque des
nouvelles technologies à l’étude de l’imitation et de l’imitation comme support
des nouvelles technologies.


Rogé, Barthélémy, Magerotte Eds Améliorer la qualité de vie des personnes autistes, Paris, Dunod, pp 29- 38

Bernadette ROGE a réuni 12 spécialistes français et internationaux (USA + G.B. + Canada) pour fournir un état du savoir relatif aux personnes autistes. Organisé en quatre volets (diagnostic, prise en charge, soins, accompagnement des familles) ce livre se présente comme la synthèse des dernières découvertes sur ce handicap


Thévenot JP, Philippe A, Casadebaig F. Accès aux institutions des enfants et adolescents avec TED : une étude de cohorte en Île-de-France de 2002 à 2007. Montrouge : John Libbey, 2008.


Tustin F. Autisme et Psychose de l’enfant, Point essais

Pendant près de trente ans, en Angleterre et aux États-Unis, Frances Tustin s’est occupée, en tant que psychanalyste et psychothérapeute, d’enfants psychotiques. Son travail s’est alors centré sur l’autisme, un trouble d’autant plus complexe que les faits se placent souvent en dehors du champ verbal.
À partir de descriptions cliniques, l’auteur a élaboré une classification – désormais de référence – des types d’enfermement autistique, a donné des exemples de traitements, et a défini un cadre thérapeutique pour les enfants autistiques : la seule façon de les aider, « c’est de plonger dans leur monde et d’en sortir avec une compréhension plus profonde de soi-même et de leurs problèmes ».


Tustin F. Les états autistique chez l’enfant, Seuil

Frances Tustin poursuit dans cet ouvrage devenu classique, dont nous présentons ici l’édition définitive considérablement remaniée et augmentée, la recherche psychanalytique engagée dans Autisme et Psychose de l’enfant. Réinterrogeant sa précédente classification, elle l’affine pour donner les critères indispensables à tout traitement possible de l’autisme. Elle décrit le monde terrifiant de ces enfants qui écrivent avec la main des autres, qui s’entourent d’objets durs et métalliques, qui sont livrés sans cesse à l’angoisse du trou noir, de la séparation, ou à des états extatiques où ils fusionnent imaginairement avec la Mère.
L’expérience exceptionnelle de Frances Tustin la conduit à deux constatations : si un enfant devient autiste, ce n’est, le plus souvent, la faute de personne ; la mère n’est pas en cause, contrairement aux idées reçues. Cette psychose est un accident de parcours de l’autisme normal, propre à tout nourrisson. Enfin, et surtout, ces enfants psychotiques sont curables. L’auteur en fournit la preuve par un type de psychothérapie qu’elle illustre par des cas cliniques ; il s’agit, en respectant toujours l’enfant comme sujet, de l’aider à supporter enfin l’insupportable : la fracture sans nom de la séparation physique d’avec la mère, d’avec le sein, dont il ne se savait pas distinct.


Tustin F. "Le Trou noir de la psyché, barrières autistiques chez les névrosés", Octobre 1989 , Seuil

Grâce à sa longue expérience de psychothérapeute, Frances Tustin s’est aperçue que certains névrosés ont dans leur personnalité une part autistique qui peut faire obstacle au travail psychanalytique avec eux. C’est par ce biais que ce livre nous fait pénétrer, d’une façon saisissante, dans le monde mécanique et sombre de l’autisme, fait de sensations-objets, de couples de notions opposées qui s’excluent irrémédiablement, et d’artefacts étranges qui permettent à l’enfant d’éviter de faire face à la terreur de la séparation corporelle d’avec la mère.


Virole, B. 2012. Éloge de la pensée autiste, pdf

Nous considérons l’autisme en regard de l’epistemologie de la connaissance. L’isolement social, la subversion du temps et de l’espace, la deconstruction ontologique des objets, phénomènes observables dans l’autisme, sont des conditions nécessaires a la creation scientifique et `a l’´emergence de formes esthetiques nouvelles.

www.benoitvirole.com


Williams D. Si on me touche, je n’existe plus. Paris : J’ai lu, 1999, (311 pages).

" Je tombai derechef amoureuse de la vie. J’aimais le ciel. J’aimais les fenêtres et leurs vitres dans lesquelles je pouvais me dire bonjour ! Je me tirais les cheveux et, miracle, je ressentais quelque chose. Je me mordillais les bras et goûtais le sel de ma peau. C’était moi. " On la croit folle, retardée, méchante, mais Donna Williams n’est rien de tout cela. Elle vit seulement dans son monde, un monde à part où les êtres, les choses, les émotions se heurtent, un monde dont elle cherche désespérément à sortir pour rejoindre celui des gens " normaux ". Malgré ses difficultés, Donna se bat pour comprendre sa différence et l’apprivoiser. Ce combat si particulier est en même temps universel. Il est celui que chacun livre pour cet enfant qu’il porte au fond de soi et qui aspire à s’accomplir.


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